Attendu au 19ème sommet de la Francophonie qui s’est ouvert ce jour à Villers-Cotterêts en France, le chef de l’État camerounais a répondu aux abonnés absents. L’homme de 91 ans n’a pas donné signe de vie ces derniers jours alors que les rumeurs courent qu’il est très malade.
Plusieurs dizaines de chefs d’États africains ont répondu présent au 19ème sommet de la Francophonie qui s’est ouvert ce jour à Villers-Cotterêts en France. Parmi eux, un grand Nana Akufo-Addo (Ghana), Bassirou Diomaye Faye, (Sénégal), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Azali Assoumanie (Comores) notamment, mais aussi Mohammed VI, dont la présence laisse penser à un signe de rapprochement alors la France et le Maroc sont en froid ces derniers temps.
L’une des plus grandes absences constatées, celle de Paul Biya, le chef de l’Etat camerounais alors que plusieurs médias locaux avaient annoncé sa présence à ce sommet. Officiellement, aucune information n’a fuité pour expliquer les raisons de cette absence. Mais plusieurs sources indiquent que le chef de l’Etat camerounais n’a pas pu faire le déplacement à cause des raisons de santé.
Ce n’est d’ailleurs pas le premier rendez-vous manqué par Paul Biya ces derniers jours. Attendu à la dernière assemblée générale de l’ONU qui s’est tenu il y a quelques jours, Paul Biya avait également répondu aux abonnés absents.
Vacance au pouvoir
L’Organisation internationale pour la francophonie (OIF), qui recense 88 pays membres, devrait en effet intégrer cinq nouveaux pays cette année. Près de 120 délégations internationales, dont une soixantaine de chefs d’État ou de gouvernement, ont fait le déplacement. Mais à Yaoundé, on compte les quelques jours qui restent à Paul Biya pour que la vacance soit constatée à la tête du pouvoir.
Selon la constitution camerounaise, le conseil constitutionnel constate la vacance du pouvoir et le président du Sénat est installé au poste de président de la République pendant 40 jours maximum. Seulement la loi fondamentale ne donne pas un nombre de jours déterminé pour constater la vacance à la tête du pouvoir. Parti du Cameroun le 2 septembre dernier, Paul Biya comptabilise désormais 33 jours hors de son pays.
Essama Aloubou