Africa Top Success Ils font l'Afrique
Au lendemain de sa sortie de prison, Ousmane Sonko a fait sa première apparition publique lors d’une conférence de presse co-animée avec Bassirou Diomaye Faye, son candidat de substitution à la présidentielle du 24 mars. Les deux hommes politiques ont été libérés dans la nuit du jeudi 14 mars.
Bassirou Diomaye Faye a salué le « soutien et la solidarité » exprimés par ses partisans en déclarant que l’accession à la présidence n’est pas un sujet de conflit de personnes entre lui et M. Sonko.
« Je suis un peu plus autarcique. Je suis quelqu’un de particulièrement raisonné, de particulièrement raisonnable, de particulièrement censé, de particulièrement réfléchi… », a-t-il dit.
Pour sa part, Ousmane Sonko a accusé le Conseil constitutionnel de l’avoir éliminé « sur commande ». « Ma personne n’est pas le plus important. Mon objectif, c’est d’aider à gagner l’élection », a-t-il tenu à préciser.
« Si l’élection se déroule bien, je ne pense pas qu’on fera moins de 60 % », a-t-il prédit, en dénonçant les « rumeurs de corruption » et de fraude.
Face à la presse, Ousmane Sonko s’est montré très critique envers le camp présidentiel et son candidat, Amadou Ba, qui selon lui représente « le plus grand danger qui guette le Sénégal aujourd’hui ».
La campagne pour les élections présidentielles s’est officiellement ouverte depuis le 9 mars et le candidat Bassirou Diomaye Faye ne dispose que quelques jours avant la fin. Pendant qu’il était en prison, son camp avait battu campagne pour lui comme le « candidat du changement de système » et d’un « panafricanisme de gauche ».
