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Dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’armée congolaise et l’armée ougandaise ont remis mardi 27 août 2024 une quarantaine d’ex-otages des Forces démocratiques alliées (ADF) à la société civile et à la Monusco dans la ville de Beni. Ces otages ont été libérés lors des récentes offensives des FARDC et de l’UPDF contre les terroristes des ADF, alliés de l’EI, dans les territoires de Beni et Mambasa.
Les personnes libérées comprennent six miliciens maï-maï, seize femmes, vingt-quatre enfants et trois jeunes hommes, originaires du grand Nord de la province du Nord-Kivu, d’Ituri et de l’Équateur. De nombreuses femmes, retenues en captivité depuis plusieurs années, sont devenues mères ou sont enceintes.
« Les forces armées de la République démocratique du Congo et l’UPDF ont réussi à extraire ces otages des rangs de l’ennemi. Nous remettons une quarantaine de personnes, et les enfants seront confiés à la Monusco », a déclaré le colonel Mak Hazukay, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord
La société civile de Beni a appelé à un accueil chaleureux des ex-otages. Pépin Kavota, président de la société civile, a exhorté les habitants à mettre fin à toute collaboration avec les ADF.
« Nous devons refuser toute collaboration avec l’ennemi, car il y a encore des membres de la communauté qui continuent de les soutenir », a-t-il précisé.
Depuis fin novembre 2021, les armées congolaise et ougandaise mènent des opérations conjointes contre les ADF, qui ont prêté allégeance à l’État islamique. En juillet 2024, ces rebelles sont accusés d’avoir tué une centaine de civils dans la région de Beni.
