En République démocratique du Congo (RDC), les autorités s’inscrivent désormais dans la logique de désengorgement de la prison centrale de Makala, qualifiée de « mouroir » par la société civile. Une réforme intervenue après des dénonciations de plusieurs décès liés aux mauvaises conditions de détention.
Ainsi, 527 prisonniers, bénéficiaires de la liberté conditionnelle, ont quitté le pénitencier.
C’est la deuxième vague de libération, en deux semaines, dans cette maison carcérale de 15 000 détenus, originellement construite pour en accueillir dix fois moins.
Ces derniers ont promis au ministre de la Justice, Costand Mutamba, de ne pas récidiver.
Pour tenter d’améliorer les nuits des prisonniers, le ministre de la Justice a apporté plus de 2 000 matelas d’un lot de 7 000 attendus.
« Les lits sont en pleine fabrication pour qu’à partir de la semaine prochaine, plus aucun prisonnier ne passe la nuit à même le sol. Pendant ce temps il y a la réhabilitation, en cours, du Centre de santé de la prison et il y a des pavillons qui sont en train d’être réhabilités. La projection, pour nous, est de totalement désengorger, de moitié, la prison et puis de la réhabiliter de fond en comble. », a déclaré le ministre de la Justice.
A noter qu’une nouvelle prison devrait être construite dans la périphérie de la capitale dont Makala est le seul pénitencier civil.