Selon les medias locaux, cette manifestation qui a également fait 75 blessés avait pour but de manifester contre l’ONU à Goma. Des activistes pro-démocratie RD-Congolais demandent des enquêtes indépendantes pour ce qu’elles considèrent « comme un massacre humain de l’armée congolaise ».
Selon les ONG de défense des Droits de l’homme, au moins quarante-huit civils et un policier auraient été tués le mercredi 30 août à Goma, en République démocratique du Congo.
Dans deux vidéos filmées largement partagées sur les réseaux sociaux, on peut voir des militaires jeter une dizaine de corps sans vie à l’arrière d’un véhicule militaire et trainer certains cadavres au sol.
L’opération effectuée par l’armé avait pour but, selon des sources militaires, d’empêcher une manifestation contre l’ONU.
Un rapport des Forces armées congolaises (FARDC) confirme le bilan et précise que « quelques armes blanches (ont été) saisies » et que 168 personnes ont été arrêtées « parmi (lesquelles) le gourou » Efraimu Bisimwa, de la secte « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations », qui a organisé la manifestation.
Essama Aloubou