En République démocratique du Congo (RDC), les députés et sénateurs ont repris leurs activités ce lundi 16 septembre 2024, marquant la fin de trois mois de vacances. Cette rentrée coïncide avec le début du deuxième quinquennat du président Félix Tshisekedi.
Les mois précédents ont été marqués par des tragédies telles que des naufrages, des exactions de groupes armés, et une baisse significative du pouvoir d’achat des Congolais.
Face à ces défis, le Parlement a appelé le gouvernement à redoubler d’efforts pour améliorer les conditions de vie des populations.
Avant même les premières plénières, la cheffe du gouvernement, Judith Suminwa, a présenté le projet de budget pour l’exercice 2025, évalué à 18 milliards de dollars, soit une augmentation de 21 % par rapport à l’année précédente.
Jean-Michel Sama Lukonde, nouveau président du Sénat, a encouragé le gouvernement à intensifier ses efforts. « Je recommande une mobilisation accrue des recettes intérieures et une lutte vigoureuse contre les problèmes tels que l’incivisme fiscal, le coulage des recettes et la corruption. La dépréciation de notre monnaie affecte gravement le pouvoir d’achat et le quotidien des Congolais », a-t-il dit.
De son côté, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a plaidé pour un budget axé sur la relance, la réforme et la transformation. « Nous devons veiller à ce que les choix budgétaires reflètent les véritables priorités du peuple congolais et répondent aux défis actuels », a-t-il ajouté.
Adama Bictogo, président de l’Assemblée de Côte d’Ivoire, a adressé un message fort aux élus congolais.
Les deux chambres ont annoncé une intensification prochaine du contrôle de l’action gouvernementale, sans complaisance.