En République démocratique du Congo (RDC), les braquages à mains armés dans la capitale Kinshasa, deviennent de plus en plus récurrents. Et cette situation inquiète au plus haut point, les plus hautes autorités du pays.
Alors qu’un nouvel incident a eu lieu samedi 7 juin, selon le compte rendu de la réunion gouvernementale, le chef de l’État congolais, Félix Tsisekedi, a appelé à la mobilisation des services de sécurité pour stopper ce phénomène qui fait peur aux opérateurs économiques et aux habitants.
Samedi 7 juin vers 13h, renseigne RFI, un pick-up transportant un ressortissant chinois et son chauffeur quittait une banque par le boulevard Lumumba à Kinshasa.
À proximité d’une concession industrielle, trois hommes armés à moto ont braqué le véhicule et tiré sur le conducteur congolais.
La scène captée par la vidéosurveillance a été partagée sur les réseaux sociaux, alimentant l’inquiétude face à l’insécurité croissante.
Quelques jours plus tôt, à un kilomètre de là, une quinzaine de bandits a attaqué en pleine journée une chambre froide vendant des produits vivriers dans la commune de Lemba.
Les braquages deviennent quasi hebdomadaires à Kinshasa. Les auteurs, souvent à moto, agissent au vu et au su de la population sans crainte, filmés parfois par des témoins.
Face à cette recrudescence, le président Félix Tshisekedia appelé à une mobilisation générale des forces de sécurité pour « une riposte vigoureuse, coordonnée et durable ».
Parmi les mesures annoncées : plus de patrouilles, une surveillance accrue dans les zones sensibles et un renforcement visible des effectifs policiers et militaires dans les quartiers à risques et zones commerciales.