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Le Conseil de sécurité de l’ONU a commencé ce mardi 19 décembre le retrait des casques bleus du territoire congolais en soulignant tout de même son « inquiétude concernant l’escalade de la violence » dans l’est du pays.
Selon la cheffe de la Monusco, Bintou Keita, il pourrait y avoir un risque de « confrontation militaire directe » avec le voisin rwandais, accusé par l’Organisation des Nations Unies de soutenir le M23.
Notons que le mois dernier, l’ONU et le gouvernement congolais ont signé un plan de retrait « progressif » de la force onusienne présente depuis 1999 sur le territoire congolais.
« Les membres de ce Conseil suivront les choses de près, au moment où le gouvernement de RDC veut assumer la pleine responsabilité de la protection des civils avec le retrait de la Monusco », a renchéri l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood.
