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RDC : l’armée rejette des accusations de  tentative d’enlèvement d’un évêque

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Accusée par l’archidiocèse de Lubumbashi de tentative d’enlèvement de Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu, la garde rapprochée du président congolais a expliqué qu’elle n’aucune intention de nuire à l’archevêque métropolitain de la ville du cuivre.

Il s’agit d’une pratique normale visant la protection des grandes personnalités, aucune intention de nuire à l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, a expliqué le Colonel Babadi Bakenga.

L’officier répondait ainsi à l’accusation formulée par l’archidiocèse de Lubumbashi au sujet de la tentative d’enlèvement de Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu par les éléments de la garde républicaine. 

« L’activité qu’on avait taxé d’être hostile vis-à-vis de l’archevêque, un prélat catholique, une grande personnalité de l’Église catholique ne l’était en réalité. Nous sommes allés solliciter bonnement auprès des autorités ecclésiastiques pour faire la pratique de contrôle dans le sens de protéger les grandes autorités, les grandes personnalités si elles passent par l’église. Cet exercice pourrait encore se répéter dans d’autres endroits en dehors de l’église », a ajouté  le Colonel Babadi Bakenga, commandant du d’infanterie de la garde républicaine dans le Grand Katanga.

L’officier a assuré les populations et l’Eglise.

« J’encourage et félicite la population de Lubumbashi à cause de sa vigilance, mais elle doit être fixée qu’en aucune fois, la garde républicaine sera hostile ni à la population ni à l’église, ni à d’autres églises de la place. Je vous informe encore une fois que la garde républicaine à Lubumbashi sert la population en offrant même les soins médicaux à travers notre hôpital de la Ruashi », a-t-il continué.

 Lors d’un point de presse donné samedi, l’archidiocèse de Lubumbashi a dénoncé, une tentative d’enlèvement de Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu.

L’Eglise catholique de Lubumbashi pointait du doigt  un convoi des militaires lourdement armés qui s’est introduit à la résidence de l’archevêque, le vendredi 24 février.

Essama Aloubou




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