Un acte de vandalisme a profondément choqué la République démocratique du Congo (RDC). Dans la nuit du 17 au 18 novembre, le mausolée de Patrice Lumumba, figure emblématique de l’indépendance congolaise, a été profané à Kinshasa. Les autorités ont rapidement réagi, procédant à l’arrestation de six personnes suspectées, tandis que deux autres restent activement recherchées.
Une réaction rapide des autorités
Le ministère de la Culture a qualifié cet acte de « profondément odieux ». Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a confirmé que la relique de Patrice Lumumba, sa dent, a été sécurisée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les motivations des auteurs et clarifier les circonstances entourant cet acte inqualifiable.
Une indignation nationale et internationale
La profanation du mausolée a provoqué une vague d’émotion et d’indignation, tant en RDC qu’à l’étranger. Patrice Lumumba, assassiné en 1961, demeure un symbole fort de la lutte pour l’indépendance et la souveraineté africaine. Sa dent, seule relique retrouvée, avait été rapatriée et inhumée en 2022 dans une cérémonie solennelle, marquant un moment historique pour le pays.
Une atteinte à la mémoire nationale
Cet acte est perçu comme une insulte à la mémoire de l’un des pères fondateurs de la nation congolaise et comme un affront à l’unité nationale. Il rappelle l’importance de protéger les lieux symboliques, garants de l’histoire et de l’identité collective. Les autorités ont promis de tout mettre en œuvre pour que les coupables soient traduits en justice et que de tels incidents ne se reproduisent plus.