Dans le procès lié à la « tentative de coup d’État » survenue le 19 mai dernier en RDC, 37 prévenus ont été condamnés à mort, dont trois Américains, par le tribunal militaire de Kinshasa.
Le verdict est tombé ce vendredi 13 septembre.
Ces prévenus sont accusés notamment de terrorisme, attentat, association des malfaiteurs et détention illégale d’armes et munitions de guerre.
Pour rappel, le 19 mai 2024, un commando armé avait d’abord attaqué, en pleine nuit, la résidence de l’homme politique Vital Kamerhe.
Celui-ci à ce moment-là encore ministre sortant, et en passe d’être élu à la tête de la présidence de l’Assemblée nationale, poste qu’il occupe aujourd’hui.
Le même commando ayant vraisemblablement échoué à trouver Vital Kamerhe, s’était alors dirigé vers le palais de la Nation, siège du pouvoir, à quelques centaines de mètres de là, avant d’être neutralisé par les forces de défense et de sécurité.
Une douzaine de prévenus a été acquittée ce 13 septembre. La circonstance atténuante a été retenue en faveur d’un prévenu frappée de démence.
Fin août, la peine de mort avait été requise pour une cinquantaine de prévenus.