Dans le nord-est de la RDC, 22 cas suspects de Mpox ont été détectés dans la prison centrale de Kisangani, vendredi 30 août.
Ils ont été détectés par l’équipe de prévention et de contrôle des infections du ministère de la Santé dans la province de la Tshopo.
Dans cette province, on compte déjà 852 cas de Mpox et 37 décès, alors que cette prison centrale est critiquée par sa surpopulation.
« Il y a plus de 100 dortoirs. Nous avons négocié avec le directeur de la prison et on nous a donné un dortoir. On a désinfecté, on a organisé l’isolement et maintenant, nous voulons équiper ce centre-là pour y mettre ces malades pour la bonne prise en charge », a déclaré au micro de RFI, Justin Fundi, responsable du service de la prévention et de contrôle des infections dans la province de la Tshopo.
La surpopulation carcérale fait craindre une propagation rapide de Mpox dans le plus grand centre pénitencier du chef-lieu de la Tshopo.
Construite en 1928, la prison centrale de Kisangani a une capacité de 500 détenus, mais compte actuellement plus du double de sa capacité initiale.
« Il y a un problème de surnombre des détenus. Vu l’expérience que nous avons eu avec le choléra l’année dernière, si on ne tient pas compte de la prévention et du contrôle des infections, ce que je crains, c’est la propagation rapide », explique Justin Fundi.
Pour lutter contre la propagation du Mpox, la réduction des visites à la prison a été décidée.