En République démocratique du Congo, renseigne RFI, le ministère de l’Intérieur confirme que la justice a été saisie pour demander la dissolution de plusieurs partis politiques, dont le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), dirigé par l’ex-président Joseph Kabila.
Le PPRD avait déjà été suspendu le 19 avril dernier, après l’annonce du retour de Kabila à Goma, une ville sous contrôle du groupe armé AFC/M23, soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa.
Le 24 avril, le parquet a été saisi pour enclencher une procédure de dissolution.
En plus du PPRD, trois autres partis sont concernés par cette requête : l’ADCP, dirigé par Corneille Nangaa, aujourd’hui à la tête de l’AFC/M23, le CRP, fondé par Thomas Lubanga, qui a récemment annoncé une nouvelle rébellion en Ituri, ainsi que le MLP de l’opposant Franck Diongo, actuellement en exil en Belgique.
Pour le ministre de l’Intérieur, ces partis sont dirigés par des leaders ayant franchi la ligne rouge et sont en complicité avec des groupes armés qualifiés d’agresseurs.
Dans la foulée, le PPRD dénonce une manœuvre politique et conteste la procédure.