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RDC : un calme précaire dans l’est après l’appel au cessez-le-feu

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Les armes se sont tues hier dimanche dans le Sud-Kivu après l’appel au cessez-le-feu lancé la veille lors du sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’est et la Communauté de développement de l’Afrique australe.

Un sommet qui a abouti à un « service minimum » estime Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC.

Il y a comme une impression de « déjà-vu » : « La résolution principale appelle à un “cessez-le-feu immédiat et inconditionnel“ et à la fin des hostilités. Le texte prévoit également la “sécurisation de la ville de Goma“ et la réouverture de l’aéroport et des voies d’approvisionnement de la capitale du Nord-Kivu. Des mesures prises devant l’urgence humanitaire de la situation à Goma ».

En fait, analyse Afrikarabia, « les résolutions de Dar es Salam posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. Aucun élément n’est donné sur la manière dont le cessez-le-feu peut être imposé sachant qu’aucun d’entre eux n’a été respecté jusque-là. Personne n’explique qui sécurisera la ville de Goma, aujourd’hui entièrement occupée par le M23 et l’armée rwandaise : la Monusco, qui a brillé par son absence lors de la prise de Goma ? La SADC que le Rwanda considère désormais comme une force belligérante ? ».

En tout cas, estime encore Afrikarabia, « Félix Tshisekedi est désormais dos au mur. (…) La question n’est plus de savoir si le président congolais va négocier avec le M23, il n’a plus le choix. La difficulté est de savoir ce qu’il peut encore négocier et avec qui ? Car pour mettre fin au conflit, il faudra, à la fois trouver un terrain d’entente avec Kigali, mais aussi avec le M23 et l’AFC, qui, même téléguidés par le voisin rwandais, possèdent une certaine autonomie d’action ».




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