Dans un drame épouvantable survenu dimanche dernier, des hommes armés, soupçonnés d’être des militants islamistes affiliés aux Forces démocratiques alliées (ADF), ont perpétré une attaque sanglante dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon des responsables locaux cités par Reuters, plus d’une vingtaine de villageois ont été tués au cours de cette tragédie.
Les assaillants ont fait irruption dans le village de la chefferie de Watalinga, situé dans le territoire de Beni, ligotant les habitants avant de les massacrer avec des machettes et d’autres armes. Certains ont tenté de fuir, traversant la rivière Lamia pour se réfugier en Ouganda.
Cependant, le bilan des victimes reste incertain, avec des rapports indiquant que certains pourraient s’être noyés pendant cette fuite désespérée.
Initialement estimé à 19 morts, le bilan a été révisé à la hausse, atteignant au moins 33 personnes décédées, parmi lesquelles figurait un capitaine de l’armée congolaise.
Deux individus ont péri en tentant d’atteindre l’Ouganda à la nage. Les autorités locales ont également signalé six personnes prises en otage, exécutées après avoir été forcées de transporter les biens pillés par les assaillants.
Les Forces démocratiques alliées (ADF), groupe armé actif dans l’est du Congo et affilié à l’État islamique, ont été identifiées comme les auteurs de cette attaque meurtrière. L’armée congolaise a déclaré avoir éliminé au moins six militants lors d’une opération menée en représailles, sans fournir de détails sur le déroulement de l’opération.
Cette attaque souligne une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, où les groupes armés continuent de semer la terreur. Les autorités locales et internationales sont confrontées à un défi pressant pour garantir la sécurité des civils et éradiquer la menace persistante posée par des groupes tels que les ADF.
L’horreur de cet événement appelle à une action rapide et concertée pour mettre fin à la violence et restaurer la paix dans la région.