En République démocratique du Congo (RDC), le président Felix Tshisekedi a déploré « l’opacité persistante » entourant la place de l’État dans les co-entreprises minières.
Le chef de l’Etat a fait cette intervention, trois ans après avoir instruit les ministres des Mines et du Portefeuille de contrôler la gestion des participations de l’État, dans une vingtaine d’entreprises minières.
Un secteur dans lequel l’État n’est pas le seul actionnaire, et ne profiterait pas vraiment de ses placements.
C’est en Conseil des ministres que le président a déploré l’absence de résultats concrets, près de trois ans
Ce contrôle devait notamment permettre d’identifier les actifs issus des exploitations minières, d’évaluer les recettes dues au Trésor public et de vérifier la légitimité des représentants de l’État dans ces entreprises.
« Les résultats escomptés ne sont toujours pas disponibles », a regretté le président Tshisekedi.
Il pointe un « déficit de clarté et de reddition des comptes », jugé incompatible avec les objectifs de souveraineté sur les ressources naturelles, de justice économique et de développement durable.
Une commission gouvernementale est annoncée pour un audit exhaustif des actifs miniers relevant de la participation de l’État.
Il s’agira d’évaluer la gouvernance des sociétés concernées, et de proposer des mécanismes de redressement.