Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement donné le coup d’envoi du dialogue national ce mercredi 28 mai. Lors de cette cérémonie d’ouverture, le chef de l’État a tenu à garantir à l’opposition un exercice libre et respecté de ses droits politiques.
Malgré l’absence notable de l’ancien président Macky Sall et de son parti, l’Alliance pour la République (APR), Diomaye Faye a réaffirmé l’importance de permettre à toutes les forces politiques de s’exprimer, dans les limites fixées par la législation en vigueur. « L’opposition doit pouvoir jouer son rôle pleinement, dans le cadre républicain », a-t-il souligné.
Ce dialogue, qui réunit les acteurs politiques, la société civile ainsi que les différentes composantes de la nation, a pour objectif de favoriser une réflexion collective en vue de renforcer le socle démocratique du pays. Le président appelle les participants à s’impliquer activement pour faire émerger des résolutions constructives : « Ensemble, écrivons de nouvelles pages prometteuses de notre histoire politique. »
Les travaux, lancés ce mercredi, se poursuivront jusqu’au 4 juin. Les discussions porteront principalement sur les grandes réformes politiques : le financement des partis, le statut de l’opposition, la mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI), le rôle de la justice dans les processus électoraux, la rationalisation du calendrier électoral, ainsi que la dématérialisation du vote.