Dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a instauré un contrôle strict sur les missions à l’étranger des agents de l’État. Une circulaire du 22 janvier 2025 détaille les nouvelles règles à respecter.
Des autorisations désormais obligatoires
Désormais, toute mission à l’étranger devra être préalablement validée par le Premier ministre ou son délégataire. Les demandes devront être justifiées et accompagnées des documents nécessaires, notamment :
- Une liste détaillée des participants
- Un ordre de mission signé
Réduction des coûts et des effectifs
Pour limiter les dépenses, la taille des délégations est plafonnée à trois personnes, sauf exception. De plus, les frais de mission ne pourront plus être pris en charge par des structures privées, sauf accord express du gouvernement.
Autre mesure clé : les formations et séminaires à l’étranger ne seront plus financés par des entités publiques. Les agents souhaitant y participer devront couvrir eux-mêmes leurs frais.
Une politique de rigueur budgétaire
Cette décision s’inscrit dans une politique de maîtrise des finances publiques, afin de réorienter les ressources vers des projets prioritaires. Conformément au décret n°2017-1371 et à l’instruction de la primature n°0005PM/SGG/DAGE, seules les missions ayant des objectifs clairs et liés aux actions gouvernementales seront autorisées.
En imposant ces restrictions, Ousmane Sonko entend optimiser l’utilisation des fonds publics tout en garantissant l’efficacité des déplacements à l’étranger des agents de l’État.