Un bus transportant 44 passagers a été pris en embuscade lundi 23 septembre 2024, à environ 40 kilomètres au sud de Juba, la capitale du Soudan du Sud. L’attaque, survenue vers 8h30 du matin, a été menée par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur le véhicule, provoquant la mort d’un passager ougandais et blessant huit autres. Selon les informations de l’armée sud-soudanaise, entre 7 et 14 passagers auraient été kidnappés lors de cette attaque.
Le bus, en route vers l’Ouganda, comptait à son bord des passagers sud-soudanais, ougandais, ainsi qu’une douzaine de Soudanais. L’attaque a été rapidement attribuée au groupe rebelle National Salvation Front (NAS), qui refuse de signer l’accord de paix de 2018. L’armée sud-soudanaise accuse ce groupe d’être responsable de l’agression.
Lul Ruai Koang, porte-parole de l’armée sud-soudanaise, a vivement condamné l’attaque, affirmant que « ce n’est pas la première fois que NAS attaque des civils » et ajoutant que le groupe rebelle devra « payer pour cette attaque ». Il a également qualifié le NAS de « menace régionale », soulignant la gravité de la situation pour la stabilité du pays et de ses voisins.
Le NAS est un groupe rebelle actif dans certaines régions du Soudan du Sud et est connu pour ses actions de guérilla contre le gouvernement.
Cette attaque vient raviver les inquiétudes concernant la sécurité des civils et les conséquences de la non-adhésion de certains groupes rebelles à l’accord de paix signé en 2018.