« Nous ne permettrons pas qu’il y ait coup d’Etat après coup d’Etat en Afrique de l’Ouest », déclarait il y a seulement quelques jours le président nigérian Bola Tinubu porté par ses pairs à la tête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
C’est le nouveau président nigérian qui remplacera, à partir de 2024, le dirigeant bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, à la tête du bloc régional au sein duquel certains pays se sont illustrés par des coups d’Etat.
A peine nommé élu à la 63ᵉ session de la conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Bola Tinubu promet un renouveau au sein de la Cedeao en affirmant que la démocratie est « la meilleure forme de gouvernement », bien qu’elle soit « très difficile à gérer ». « Nous en avons besoin pour être un exemple pour le reste de l’Afrique et du monde », a-t-il renchéri.
Le dirigeant nigérian a été mis à l’épreuve ce mercredi 26 juillet par la tentative de déstabilisation au Niger, un appel à aller au-delà des beaux discours ?
« Nous devons réagir, nous ne pouvons pas rester comme des chiens sans crocs à la Cedeao. Nous devons mordre comme il le faut. Avec la confiance placée en moi, je m’engage à œuvrer dans ce sens », soutient le nouveau président de la Cedeao qui a été prompt à sortir un communiqué quelques heures après l’incident.