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L’homme fort de Kinshasa doit participer à une session de ce conseil qui aura lieu du 27 février au 31 mars. Au cours de réunion, Tshisekedi entend pointer du doigt les exactions du Rwanda en RDC.
« Le Président Tshisekedi a pris son vol dimanche pour Genève, en Suisse, et il est sûrement porteur, au cours de la 52ème session de Conseil des droits de l’homme, d’un « plaidoyer – plainte » contre le Rwanda, aujourd’hui mondialement reconnu comme pays agresseur de la RDC », a fait savoir la source citée par l’ACP.
C’est que le président de la République démocratique du Congo veut profiter de sa participation à une session du Conseil des Droits de l’homme, pour présenter un dossier solide contre son voisin.
« Parmi ces éléments constitutifs de crimes divers, le Chef de l’Etat ne manquera pas d’évoquer notamment le massacre commis par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 à Kishishe et Bambo, les attaques de Kiwanja et Sake, en dépit du calendrier de retrait, ainsi que la situation préoccupante des déplacés de guerre soumis à l’errance par les terroristes précités », a précisé la même source.
Le président RD congolais n’oubliera pas le massacre commis, dans la nuit du 29 au 30 novembre 2022, à Kishishe et Bambo, par les mêmes terroristes de RDF/M23, dans le territoire de Rutshuru, et qui a fait au moins 131 morts parmi la population civile.
Selon une agence des Nations Unies, 7.000 Congolais ont trouvé refuge en Ouganda voisin, et au moins 521.000 personnes ont été forcées à se déplacer depuis mars 2022 par les affrontements dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
Essama Aloubou
