Selon la presse centrafricaine, les athlètes réfugiés, majoritairement centrafricains, accusent un responsable du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Douala, au Cameroun d’avoir détourné leurs identités dans le cadre d’une sélection pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
L’affaire fait les choux gras au sein de la presse centrafricaine. Mais du côté du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Douala c’est un silence radio. C’est que Louis Marie Ayissy, chargé des affaires sociales au HCR de Douala, est accusé d’être au cœur d’un scandale lié à l’escroquerie d’identité des réfugiés centrafricains. Les réfugiés centrafricains l’accusent d’avoir lancé un appel pour le recrutement des athlètes réfugiés pour participer aux Jeux Olympiques de Paris en tant qu’athlètes réfugiés.
Plusieurs athlètes ayant alors fourni leurs identités, auraient été sélectionnés. Alors qu’ils attendaient leur départ pour Paris, « ils apprennent avec stupéfaction que d’autres personnes auraient voyagé à leur place, utilisant leurs identités », révèlent nos confrères de Corbeau News.
Ayant découvert la supercherie, certains athlètes qui se seraient rendus au bureau du HCR de Douala pour obtenir des explications, auraient été rabroués par Ayissy. Dans des enregistrements audio qui circulent sur les réseaux, on peut entendre un homme présenté comme un responsable du HCR traiter les plaignants de “fous”.
Depuis plusieurs années et malgré l’insécurité persistante, plusieurs réfugiés centrafricains sont retournés volontairement dans leur pays à cause de certains frustrations subies au bureau du HCR à Douala.
Essama Aloubou