Parmi les 1 685 prisonniers qui ont retrouvé leur liberté le 22 septembre dernier à Kinshasa, il y en a qui se trouvent dans un état de santé très grave, des malades chroniques qui, jusqu’à présent, n’avaient pratiquement aucun accès aux soins médicaux.
L’une des plus grandes vagues de libération de prisonniers s’inscrit dans un programme de désengorgement des prisons.
« Cela va permettre à ces personnes d’aller suivre les soins appropriés en dehors de la prison », lit-on dans un communiqué signé par le ministre de la Justice, Constant Mutamba.
Environ 15 000 détenus vivent dans cet établissement carcéral, soit dix fois plus que la capacité initiale du pénitencier. Les conditions de détention y sont désastreuses causant la mort de près de 150 prisonniers en début du mois.