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Le président américain Donald Trump a vivement critiqué l’Afrique du Sud suite à l’adoption d’une loi controversée permettant l’expropriation de terres sans compensation.
Promulguée fin janvier par le président Cyril Ramaphosa, cette législation autorise le gouvernement sud-africain à saisir des terres sous certaines conditions d’intérêt public, ravivant ainsi le débat sur la propriété foncière dans le pays post-apartheid.
Une loi qui ravive les tensions foncières en Afrique du Sud. La nouvelle loi vise à rectifier les déséquilibres laissés par l’apartheid, où la majorité des terres étaient détenues par la minorité blanche. Cependant, elle a suscité de vives critiques à l’international, notamment de la part de Donald Trump, qui a accusé l’Afrique du Sud de « confisquer des terres » et de maltraiter certaines populations. Sur son réseau social Truth Social, Trump a déclaré : « L’Afrique du Sud confisque des terres et traite TRÈS MAL certaines catégories de personnes. »
En réponse à cette législation, Trump a annoncé la suspension de tout financement futur à destination de l’Afrique du Sud, exigeant une enquête complète sur la situation. Cette décision pourrait avoir des conséquences importantes sur les relations économiques entre les deux pays et soulever des questions sur l’efficacité de telles mesures pour remédier aux inégalités historiques.
Le gouvernement sud-africain défend la loi d’expropriation, insistant sur le fait qu’elle ne permet pas des saisies de terres arbitraires. Selon les autorités sud-africaines, chaque expropriation serait précédée de négociations avec les propriétaires concernés. Leur objectif est de garantir un processus équitable tout en répondant aux demandes urgentes de réforme agraire dans le pays.
