Le Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, semble résolument engagé sur la voie de l’industrialisation. Depuis son arrivée à la tête de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré affiche clairement son ambition : faire du Burkina Faso un pays industrialisé.
Sous son impulsion, les initiatives industrielles se multiplient. Après l’ouverture d’usines de production de détergents, de transformation de tomates ou encore de farine de blé, le chef de l’État a lancé, cette semaine, les travaux de deux nouvelles unités industrielles dans la région des Hauts-Bassins, à l’Ouest du pays.
Du 21 au 24 mai 2025, le président de la transition a effectué une tournée dans cette région stratégique. À cette occasion, il a remis aux producteurs locaux un important lot de matériels agricoles d’une valeur de 104 milliards de FCFA, dans le but de renforcer les capacités de production et de favoriser l’autosuffisance alimentaire.
Par ailleurs, deux projets majeurs ont été lancés : la construction d’une usine de transformation de noix de cajou (6,6 milliards de FCFA) et d’une unité de fabrication de médicaments vétérinaires (20 milliards de FCFA). Ces infrastructures viennent renforcer la dynamique de transformation locale et de souveraineté industrielle.
De retour à Ouagadougou le 24 mai, le capitaine Traoré a partagé sur son compte X (anciennement Twitter) son enthousiasme :
« Le Burkina Faso est en marche vers une véritable industrialisation. […] La pose de la première pierre de ces unités industrielles concrétise notre vision d’un Burkina autonome et prospère. »
Il a également précisé qu’en parallèle, à Ouagadougou, la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) avait reçu un appui logistique de plus de 6 milliards de FCFA, soulignant l’effort conjoint de développement et de sécurité.