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Cinéma : Clap Ivoire unit l’Afrique

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La grande compétition panafricaine des jeunes cinéastes africains, Clap ivoire a débuté mardi en Côte d’Ivoire sous le signe « du pardon et de la tolérance pour le rapprochement des peuples ». 23 films des jeunes réalisateurs venus de 12 pays d’Afrique ( Bénin,  Burkina-Faso, Guinée-Conakry,  la Guinée-Bissau, Libéria, Gambie, Cabo Verde,  Sénégal,  Niger,  Mali, Togo et  Côte d’Ivoire) sont en compétition pour le compte de la 14ème édition de l’évènement. L’Afrique du Sud et le FESPACO sont les principaux invités de la rencontre internationale qui prend fin le 06 septembre.

 

Les promoteurs du cinéma africain ont désormais opté pour la collaboration afin de réduire le grand écart qui les sépare des autres industries de cinéma. C’est ce qui explique la présence cette année, des délégués du  Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (Fespacao) et de l’Afrique du Sud au 14ème Clap Ivoire.

Koilehi Guié, commissaire général du festival a annoncé à la dernière minute, l’annulation du déplacement des délégations guinéennes et libériennes. Il explique cette décision par les mesures prises par la Côte d’Ivoire pour éviter la pénétration du virus d’Ebola sur son territoire.

Lors de la cérémonie d’ouverture du concours de court-métrages, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman a invité les jeunes réalisateurs africains à une réécriture de l’histoire de l’Afrique. «  Voici la mission qui pèse sur vous, jeunes cinéastes qui avez, à réécrire une autre histoire, celle de l’Afrique qui gagne, triomphe des maladies, de la misère, des guerres civiles, des rebellions et des tyrannies et qui porte à espérer », a-t-il.

Pour le ministre ivoirien, l’Afrique doit parvenir à changer son image avec le cinéma comme les USA. « Obama n’est pas né ex-nihilo. Il a été une longue reconstruction de l’image du noir pour la faire accepter et aimer. Et voir dans le noir, des qualités, des capacités et des possibilités. C’est donc le cinéma qui a permis cela. Sur trois décennies, le cinéma a permis de changer l’image de l’Amérique raciste… » , précise-t-il.




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