Le Burkina Faso est de nouveau endeuillé par une double attaque meurtrière dans la région du Sahel. Attribuée à des « groupes armés terroristes » l’attaque qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, a fait au moins 44 morts.
Deux villages situés à 5 kilomètres de la commune de Seytenga, près de la frontière avec le Niger, ont été visés.
A en croire RFI, 31 personnes ont été tuées d’abord d’abord dans le village de Kourakou, treize autres dans celui de Tondobi.
À chaque fois, souligne la radio mondiale, les victimes sont essentiellement des hommes.
« C’est jeudi en fin de journée, aux alentours de 18 heures, que des éléments armés ont fait irruption, ouvert le feu, forçant, selon une source locale, les habitants à se réfugier à l’intérieur des maisons. L’attaque a continué pendant plusieurs heures après la tombée de la nuit », explique RFI.
Dans son communiqué, le lieutenant-colonel Sorgho, gouverneur de la région du Sahel, assure que les assaillants ont été mis « hors d’état de nuire », après une offensive des Forces de défense et de sécurité, menée dans la localité.
Il y a moins d’un, la commune de Seytenga avait déjà été frappée par une attaque terroriste.
En juin 2022, 86 personnes y avaient été tuées.