La récente déclaration du président béninois Yayi Boni fait la une de la presse nationale et sous-régionale. Le président à qui ses opposants prêtaient des intentions de modifier la constitution pour briguer un troisième mandat vient de mettre fin aux rumeurs.
« Mon nom ne figurera plus sur aucun bulletin dans l’avenir », a déclaré le président béninois sur RFI. A la tête du Bénin depuis 2006, Thomas Yai Boni sera à la fin de son second mandat en 2016. Sil ne compte plus se représenter à sa propre succession, il entend pourtant modifier la constitution pour y inscrire l’imprescriptibilité des crimes économiques.
La décision du président béninois de renoncer à un troisième mandat devrait inspirer d’autres chefs d’Etats africains qui passent par tous moyens pour s’éterniser au pouvoir plongeant leurs pays dans des crises économiques et sociopolitiques.
Les Béninois étaient aux urnes dimanche pour choisir leurs députés. Les élections législatives censés constituer un test pour la présidentielle se sont déroulées sans violence. Il est cependant déploré une mauvaise organisation dans la distribution des cartes d’électeur.