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Togo/Fermeture de LCF-City Fm: un an après, voici l’état d’esprit de Luc Abaki

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Ce 6 février 2018, cela fait exactement un an que la chaîne de télévision LCF et la radio City Fm qui faisaient partie du ‘’Groupe Sud Media’’ ont été fermé. Depuis lundi, nombreux sont ces Togolais qui se sont rappelés de cet malheureux anniversaire. Sur les réseaux sociaux, chacun y va de son commentaire.  De quoi sortir Luc Abaki de son silence. Lui qui était alors directeur Général du groupe a partagé quelques mots sur ce sujet sur sa page Facebook.

Luc Abaki est revenu sur le souvenir du travail et la reconnaissance de ces téléspectateurs malgré le temps de silence. « Les togolais n’ont aucunement oublié les deux chaînes de télé et de radio dont les produits leur ont été sevrés il y a un an. Les témoignages restent patents et parfaitement édifiants. Il a donc fallu que LCF et City FM soient fermées pour que je me rende compte ou que je découvre avec intérêt que ces outils que j avais le privilège de diriger étaient précieux et même importants aussi bien dans la sphère politique qu’au sein de la société togolaise elle-même. C’est incroyable toute l’appréciation que les togolais avaient et ont toujours des programmes de LCF et de City FM! Je n’en avais jamais conscience! »

Laissé dans l’épreuve du chômage, les employés du groupe Sud Media ont traversé ces 12 mois difficiles. Malgré cette difficulté, leur ancien responsable se réjouit que chacun s’en sorte sur la base de leur bravoure et la qualité de leurs prestations.

« Il s’agit bien de la vie de ces jeunes filles et garçons qui, au prix de moult sacrifices, ont investi leur énergie, leur savoir et leur savoir-faire pour donner vie à ces deux chaînes 10 ans durant. Ils sont tous vivants, en forme, joyeux et même bien engagés sur d’autres fronts avec plus ou moins de succès. Bien que n’ayant pas trop été sur place au pays, j’ai toujours eu de leurs nouvelles, il m’est arrivé, à plusieurs reprises de rencontrer nombre d’entre eux à Lomé ici, d’autres se sont même mobilisés à leurs frais pour m’aider à accompagner ma mère à sa dernière demeure à Kouméa dans la Kozah en juillet dernier. Qui l’aurait cru! Qui aurait cru que dans un environnement aussi difficile et austère ou même hostile à l’emploi et au job, ces jeunes innocents méchamment jetés en pâture pourraient se trouver une issue pour se maintenir non seulement en vie mais surtout en très bonne forme! Tout cela n’est que grâce et témoigne à suffisance de la puissance infinie de Dieu et de sa capacité à défendre la cause du juste et de l’innocent. Qu’il me soit alors permis en ces circonstances, de le louer et de lui rendre grâce pour ces merveilles qu’il opère dans la vie de ces jeunes vaillants dont la collaboration, en un peu plus de deux années m’a conforté à l’idée qu’effectivement le Togo a de la richesse, la vraie et l’unique qui peut servir à construire un pays pour peu que l’on sache l’inspirer, l’orienter et l’exploiter à bon escient… je parle naturellement de cette jeunesse aussi talentueuse que regorge ce pays. Je saisis justement cette occasion pour les saluer au passage en même temps que je leur exprime toute ma reconnaissance et ma gratitude pour cette franche et heureuse complicité que nous avons initiée et entretenue ensemble et qui nous a permis durant ce temps de vendre du rêve à nos fidèles auditeurs et téléspectateurs. »

Luc Abaki n’a pas manqué de rendre un hommage au promoteur de la chaîne qui l’avait nommé à la tête du Groupe.  « Que Pascal Bodjona et son épouse Zaïna restent heureux et fiers d’avoir réussi ce pari de faire vivre pendant 10 bonnes années, deux instruments aussi précieux d’éducation, de formation et de distraction de la jeunesse togolaise à travers les alléchants et délectant programmes dont ces chaînes étaient porteuses ».

Sur les réseaux sociaux, beaucoup s’interrogent toujours si la chaîne du Futur reviendra ou si c’est réellement la fin.




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