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Selon le classement établi par l’organisme « L’economist Intelligence Unit », la capitale algérienne, Alger, est classée à la 127è place des villes les plus riches au monde. Comme elle est inversement à la 7è place des villes les moins chères du monde.
Ce classement de l’EIU effectué Hier (Jeudi) classe 133 villes du monde selon la cherté de la vie. Alger se trouve en compagnie de villes telles que Karachi au Pakistan, Bucharest en Roumanie, Lagos au Nigeria et même Bangalore en Inde.
Quant aux trois villes les moins chères du monde, elles ont pour noms Almaty au Kazakhstan, Caracas au Venezuela ainsi que Damas de la Syrie. Plusieurs critères et facteurs sont pris en considération à l’image du coût moyen d’un litre d’essence sans plomb qui est de 0.32 dollar pour Alger, le coût moyen d’un paquet de cigarettes qui est de 3.45 dollars, et le coût moyen d’un kilogramme de pain qui est de 2.07 dollars.
Notons que tous les coûts sont indexés au dollar américain. Certaines villes deviennent moins chères à cause de l’impact des perturbations politiques et économiques. Cela ne signifie qu’une chose, c’est qu’il y a un élément de risque considérable dans certaines des villes les moins chères du monde. C’est ce qui explique le rapport de l’Economist Intelligence Unit.
Dans ce rapport, on retrouve que les villes comme Karachi, Alger, Almaty et Lagos ont été confrontées à des défis économiques, politiques, sécuritaires et d’infrastructures bien documentés, et il y a une certaine corrélation entre le rapport sur le coût de la vie et le rapport sur la qualité de vie. ». Cela induit que les villes les moins chères sont également les moins vivables ou insoutenable.
Parmi les villes les plus chères au monde, il y’a Sydney en Australie à la dixième place, Tel-Aviv à la neuvième place, Séoul en Corée du Sud à la sixième place ex-æquo avec Genève en Suisse, Hong Kong à la quatrième. Paris en France et Zurich en Suisse partagent la deuxième place du classement. Quand à la ville la plus chère au monde, c’est Singapour qui occupe cette place pour la 5è année de suite. Bref, cette 127è place qu’occupe Alger n’est pas envieuse par rapport à certaines autres villes qui souffrent à tout les niveaux.
La capitale algérienne s’étale sur une superficie de 808,89 kilomètres carrés et elle comporte 57 communes sur son territoire et 13 circonscriptions administratives. En quelques mots, Alger est la capitale politique et économique du pays. Comme elle est le siège de toutes les administrations centrales, des institutions politiques et sociales, des établissements économiques et financiers, des grands centres de décision et de représentations diplomatiques.
