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Affaire de sièges à la CENI: de la guéguerre entre l’UFC et la C14, le gouvernement s’en moque !

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Dans une interview accordée à la télévision béninoise Canal 3, le ministre togolais de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, a répondu à certaines questions cruciales relatives à la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et aux dernières activités de cette institution.

Selon les propos de ce membre du gouvernement, la première phase du recensement des populations dans la zone 1 s’est passée comme d’habitude et il est clair que le mot d’ordre de boycott lancé par la Coalition des 14 partis de l’opposition n’a pas été respecté. Par ailleurs, le ministre Payadowa Boukpessi ne partage pas l’avis de l’opposition selon lequel la CENI actuelle est illégitime parce que non consensuelle. Pour lui, tant que le quorum de membres fixé par le code électoral est atteint, « la CENI continue de travailler normalement. Si l’opposition est prête, elle vient ».

Concernant les divergences qui ont fait surface entre la Coalition des 14 et l’Union des Forces du Changement (UFC) à propos du partage des sièges à la CENI, le ministre Payadowa Boukpessi a sa propre lecture de la situation. « L’accord entre l’UFC et le gouvernement c’était en 2010 et en cette année, l’UFC était à la CENI. En 2013, l’UFC était toujours à la CENI et travaillait avec l’opposition. En 2015 également, l’UFC était à la CENI au nom de l’opposition parlementaire et ils ont toujours travaillé ensemble avec ceux là qui les conteste aujourd’hui. L’accord ne date pas d’aujourd’hui mais pourquoi brusquement le statut de l’UFC est contesté ? », s’interroge-t-il.

Avant d’ajouter : « A la limite, ça ne me regarde pas. Ils n’ont qu’à se mettre d’accord. Mais tant que l’UFC ne démissionne pas, ça crée un problème. Mais l’assemblée n’a pas le pouvoir de le démettre. Quant à nous, on ne reconnait pas l’UFC comme faisant partie de la majorité. Pas du tout ! » En effet, le pouvoir en place ne se sent en aucun cas concerné par le problème qui met aujourd’hui dos-à-dos les « amis d’hier ».

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