Le président Cyril Ramaphosa a nommé Mandisa Maya, actuelle vice-présidente de la Cour suprême d’appel, désormais promue à la Cour constitutionnelle.
Ce poste a toujours été occupé par des hommes.
Et ce dimanche 1er septembre, marque le début du mandat de la première femme à la tête du pouvoir judiciaire.
La juge Mandisa Maya, 60 ans, devient ainsi «Chief Justice» (juge en chef) soit la magistrate la plus haut placée et qui est également à la tête de la Cour Constitutionnelle.
Thoba Poyo-Dlwati, présidente de la branche sud-africaine de l’Association internationale des femmes juges, veut voir, dans cette nouvelle nomination, de l’espoir.
« C’est la reconnaissance du fait que les femmes sont tout aussi capables d’assumer des postes de chefs, tout en haut d’une des branches du pouvoir de l’État. Si l’on regarde, par le passé, en 1994, il n’y avait qu’une poignée de femmes juges sur 174 postes, et aucune n’était noire. Désormais, aujourd’hui, sur 248 postes, 115 sont des femmes« , a déclaré cette dernière.