Le procès de l’ancien Président sud-africain Jacob Zuma reprend ce lundi pour une « affaire d’armements » vieille de 20 ans. C’est dans un pays en plein chaos que reprend le procès de l’ancien Président Jacob Zuma , cette fois pour corruption dans une vieille affaire de ventes d’armes impliquant le groupe français Thales.
M. Zuma doit répondre de seize chefs d’accusation de fraude, corruption et racket liés à l’achat, en 1999, de matériel militaire auprès de cinq sociétés d’armement européennes, alors qu’il était vice-président.
Son procès diffusé à la télévision, M. Zuma, costume sombre et cravate rouge, est apparu à l’écran depuis sa prison d’Estcourt, à moins d’une centaine de km.
À titre de rappel, l’affaire remonte aux années 2000 Jacob Zuma , alors ministre de la province du Kwazalu-Natal (Est)
Jacob Zuma est accusé d’avoir touché 4 millions de rands – environ 238.000 euros au cours actuel – de pots-de-vin de la part du groupe de défense et d’électronique français Thales, dans le cadre d’un énorme contrat d’armement de 51 milliards de rands (environ 3 milliards d’euros) attribué en 1999.
Au pouvoir de 2008 à 2018, l’ex-chef de l’Etat Jacob Zuma , englué dans une marre de scandale a été poussé vers la sortie, sous pression de son parti, l’ANC.
L’incarcération de Jacob Zuma pour outrage à la justice a plongé le pays dans un chaos marqué par des scènes de violences et de pillages qui ont fait 212 morts , selon un dernier bilan revu à la hausse par les autorités locales .