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Alexandre Benalla en garde à vue dans l’enquête sur ses passeports diplomatiques

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Alexandre Benalla, ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, a été placé en garde à vue, jeudi 17 janvier, dans l’enquête sur l’utilisation controversée de ses passeports diplomatiques, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

Cette enquête, ouverte le 29 décembre, notamment pour « abus de confiance » et « usage sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle », a été étendue mercredi « aux infractions de faux, usage de faux et obtention indue d’un document administratif » après un signalement de la présidence de la République, a précisé le parquet.

L’ancien chargé de mission avait été mis à pied 15 jours du 4 au 22 mai dernier pour avoir molesté des manifestants en marge des rassemblements du 1er Mai à Paris. Mis en examen en juillet notamment pour « violences volontaires », à la suite de la diffusion d’enregistrements vidéo des faits par Le Monde, il avait fait l’objet d’une procédure de licenciement de l’Élysée le 20 juillet.

Alexandre Benalla est accusé d’utiliser ses passeports diplomatiques depuis l’été dernier, soit après son limogeage des services de la présidence.

« Dactylographiée » et non signée

Mercredi, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a révélé devant la commission du Sénat enquêtant sur l’affaire Benalla depuis juillet, que l’ancien chargé de mission avait utilisé « presque une vingtaine de fois » ses passeports diplomatiques après son licenciement, entre le 1er août et le 31 décembre.

Patrick Strzoda a également souligné qu’Alexandre Benalla avait été en possession de deux passeports de service, le premier délivré en 2016, « bien avant » son arrivée à l’Élysée, le deuxième le 28 juin 2018. Tous deux ont été invalidés le 31 juillet 2018.

Il a ajouté que la demande du second passeport de service avait été faite par Alexandre Benalla au ministère de l’Intérieur, par une lettre à en-tête du chef de cabinet de l’Élysée, mais « dactylographiée » et non signée. En clair, « nous soupçonnons une falsification faite par M. Benalla », a affirmé M. Strzoda, avant de préciser que la justice avait été saisie.

Ces déclarations semblent contredire l’affirmation, faite par Alexandre Benalla lors de sa propre audition sous serment le 19 septembre, selon laquelle il avait laissé dans son bureau de l’Élysée les passeports diplomatiques après son limogeage.

L’ancien chargé de mission doit être entendu à nouveau par la commission d’enquête du Sénat lundi.

France 24, avec AFP




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