Un officier supérieur de la gendarmerie nationale revendique la propriété du titre foncier du terrain sur lequel a été construit le siège régional du parti camerounais d’opposition Social Democratic Front (SDF) à Yaoundé.
Cette affaire a conduit à la destruction d’une partie du bâtiment alors que la formation avait installé un « call center » dans le quartier Olézoa pour mobiliser les électeurs en vue de la présidentielle d’octobre prochain.
Le vice-président du SDF Louis-Marie Kakdeu dénonce une destruction « illégale », « sans préavis » qui constitue « un acte d’intimidation ». Il y voit une manœuvre pour empêcher son parti d’aller vers la présidentielle.
« Tout ça va être attaqué au tribunal administratif, mais l’acte a été posé. En réalité, c’est ça : on a saboté notre centre d’appels et je crois que c’était ça l’objectif », déplore-t-il.
Pour Patrick Rifoe, communicant du parti présidentiel RDPC, « ce n’est pas en tentant de politiser un litige privé que le SDF réussira à rassembler davantage de Camerounais ».