Moins de trois semaines avant les élections générales qui auront lieu le 7 décembre prochain, le principal parti d’opposition accuse le président sortant Nana Akufo-Addo de tentative de truquage du scrutin en faveur de son parti, le NPP.
Sammy Gyamfi, responsable de la communication du Congrès démocratique national (NDC), parti d’opposition, a porté des accusations à l’encontre d’un haut gradé de l’armée comme étant à la tête de ce complot présumé.
Ces allégations ont été faites lors d’une conférence de presse tenue le mardi 19 novembre.
« Selon des informations crédibles, la résidence du brigadier général Micheal Opoku (ndlr, officier général commandant au sein des forces armées ghanéennes) à Kumasi sert actuellement de lieu de stockage pour des armes, des bulletins de votes imprimés illégalement, de l’équipement militaire et autres matériel électoral », rapporte Rfi.
En retour, le parti au pouvoir accuse le Congrès démocratique national, parti d’opposition, de vouloir provoquer des violences le jour du scrutin.
Aucune preuve de ces accusations de part et d’autre n’a été dévoilé aux médias.