« Tchad libre, France dehors », « Le Tchad appartient aux Tchadiens »…Après l’annonce, la semaine précédente par le pouvoir tchadien, de la rupture des accords militaires avec la France, des populations ont manifesté leur joie, ce 6 décembre 2024 à Ndjamena, pour saluer cette décision.
Après des manifestations la veille à Abéché à l’appel du maire de cette ville, c’est au tour de la capitale de se mobiliser aujourd’hui.
Un premier rassemblement autorisé a eu lieu tôt ce vendredi matin à l’appel de partis politiques réputés proches du pouvoir.
A en croire RFI, la plupart des participants étaient jeunes, des leaders religieux musulmans étaient également présents.
Pour le Premier ministre, Allamaye Halina, le partenariat avec la France « a montré ses limites ». « Notre armée ne tire aucune valeur ajoutée de cet accord », a-t-il dit.
Le Tchad doit désormais compter sur ses propres forces et ses propres moyens.
Par ailleurs, ce dernier appelle à une « lecture lucide et dépassionnée de la décision du Tchad », avant de rappeler qu’il « ne s’agit pas d’une rupture diplomatique » avec la France.