De retour d’un séjour officiel en Russie, où il a assisté aux célébrations du 80ᵉ anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, le président burkinabè Ibrahim Traoré a réitéré son engagement ferme dans la lutte contre le terrorisme. Il promet une intensification des efforts pour libérer le pays de la menace des groupes armés.
« Le terrorisme va finir, et très vite »
Dans une déclaration forte, le chef de l’État a assuré que la fin du terrorisme au Burkina Faso est une priorité absolue :
« Le terrorisme va finir. Je ne veux pas donner de délai, mais il va finir, et très vite. Le Burkina Faso sera le tombeau du terrorisme », a affirmé le capitaine Traoré, résolument combatif.
Il a également précisé que des mesures concrètes ont été mises en place pour accélérer cette lutte :
« Nous avons analysé la situation et des réponses immédiates seront apportées. »
Une lutte de longue haleine
Le Burkina Faso est confronté à une escalade de la violence depuis 2014, à la suite de l’insurrection populaire qui a conduit à la chute du président Blaise Compaoré. Malgré les changements de régime, les attaques terroristes se sont multipliées au fil des années, plongeant plusieurs régions du pays dans l’insécurité.
Arrivé au pouvoir en 2022, Ibrahim Traoré a fait de la lutte contre le terrorisme une priorité nationale. Il s’est engagé à renforcer l’armée, stabiliser les institutions et ramener la paix dans le pays. Une mission ardue, certes, mais que le président burkinabè juge indispensable et réalisable.