Sa libération n’est pas à l’ordre du jour. En résidence surveillée depuis le putsch qui l’a renversé fin janvier, l’ex-président burkinabè Roch Kaboré pourrait être transféré dans une maison familiale. Des concertations sont en cours, renseigne France 24.
L’annonce a été faite jeudi par Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement.
En revanche, sa libération, une exigence de la communauté internationale, n’a pas été évoquée.
Selon Lionel Bligo, le gouvernement n’a qu’un seul délai, « celui de bien faire les choses, avec la plus grande prudence et réalisme ».
Détenu dans une villa présidentielle en résidence surveillée, le président déchu se porte bien physiquement et a un médecin à sa disposition, selon un haut responsable de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).