Au Burkina Faso, 105 civils ont été tuées, mercredi 21 mai, dans plusieurs villages des communes de Dori et Gorgadji, dans la région du Sahel, dans le nord du pays, rapporte RFI.
Les victimes ont ensuite été enterrées dans différentes fausses communes.
Dans la foulée, les militaires et VDP ont été mis en accusation dans ces massacres.
Selon la radio mondiale, ces derniers feraient partie d’un convoi qui revenait de la localité de Aribinda, en partance pour Dori, chef-lieu de la région du Sahel.
Selon les témoignages recueillis sur place, un septuagénaire raconte, avec une voix triste et tremblante, avoir été blessé par balles.
« Ils m’ont trouvé dans ma case et m’ont tiré dessus. Ils m’ont laissé pour mort, c’est pourquoi je suis encore en vie. Je loue la grâce de Dieu », a affirmé le vieil homme.
A noter que cette région est en proie à des attaques jihadistes depuis plusieurs années.
Pour l’instant, aucune communication officielle des autorités n’a eu lieu sur ce nouveau massacre.