Selon le ministère de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), 39 % des femmes subissent des violences liées à leur genre.
Le gouvernement indique que ces violences, qui peuvent être physiques, psychologiques, sociales ou culturelles, conduisent souvent à des féminicides.
Comme chaque année, pour barrer la voie à ce fléau, le Minproff a lancé dès ce 25 novembre, une campagne d’action de 16 jours. Il s’agit d’une initiative de sensibilisation pour lutter contre les violences faites aux femmes, cette campagne s’inscrit dans un programme mondial piloté par ONU Femmes, soulignant l’ampleur planétaire de ce fléau. Le thème retenu cette année, « Toutes les 11 minutes, une femme est tuée. Pas d’excuse. Tous unis pour mettre un terme à la violence contre les femmes », met en lumière l’urgence d’une mobilisation collective.
« La violence à l’égard des femmes et des filles n’est pas inéluctable – elle peut être évitée ! Nous avons besoin à cette fin d’une législation solide, d’une meilleure collecte de données, d’une plus grande redevabilité gouvernementale, d’une culture de tolérance zéro et de moyens financiers accrus pour les organisations de défense des droits des femmes et les organes institutionnels compétents », peut-on lire dans un communiqué de presse publié par ONU Femmes.
Joseph Essama