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A woman casts her vote at a polling unit during the presidential election in Cameroon's capital Yaounde October 9, 2011. Voters in Cameroon faced delays and organisational snags in an election on Sunday where President Paul Biya is expected to extend his 29-year rule over the central African state against a fragmented opposition. REUTERS/Akintunde Akinleye (CAMEROON - Tags: POLITICS ELECTIONS)

Cameroun : ce qu’il faut savoir sur les élections sénatoriales du 12 mars prochain

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Sur les 32 dossiers de candidature déposés par 13 partis politiques, 22 ont été validés après examen par le Conseil électoral d’ELECAM, l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun.

 Les candidats recalés ont  72 heures pour interjeter appel auprès du Conseil constitutionnel. En attendant les verdicts à l’issue du contentieux préélectoral, les listes retenues par le Conseil électoral d’ELECAM, l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun, donnent déjà le ton.

Sur les 32 dossiers de candidature déposés par 13 partis politiques, 22 ont été validés par le Conseil électoral d’ELECAM.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, est la seule formation politique qui présentera les candidats dans les dix Régions du pays. 

Dans au moins deux régions, le parti au pouvoir sera en course sans concurrent. Les listes publiées révèlent que 33 candidats du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sur 70 se présentent pour la première fois, soit un taux de renouvellement des listes de pratiquement 50%.

L’UNDP (Union nationale pour la démocratie et le progrès), classée deuxième en termes de nombre de candidats, est la seule formation politique qui va challenger le RDPC dans quatre Régions, à savoir l’Adamaoua, l’Est, l’Extrême -Nord et le Nord.

Les autres partis, à savoir l’UMS (Union des Mouvements socialistes), le FPSN (Front pour le salut national), l’ANDP (Alliance nationale pour la démocratie et le progrès), le MDR (Mouvement pour la défense de la République ), le FDC (Front des démocrates camerounais), le PCRN (parti camerounais pour la réconciliation nationale), le SDF (Social Democratic Front) et l’UDC (Union démocratique du Cameroun) ont présenté chacun les candidats dans une région où ils ont des chances de remporter des sièges.

Les conseillers municipaux appelés aux urnes le 12 mars prochain doivent élire 70 sénateurs. Et le président de la République se chargera de nommer les 30 autres pour porter à 100 le nombre de membres de la chambre haute du parlement.

Au Cameroun, le Senat a pour rôle de représenter les collectivités territoriales décentralisées.

Essama Aloubou




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