BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / Central Africa / Cameroun / Cameroun : interdiction d’un film sur l’homos3xualité

Cameroun : interdiction d’un film sur l’homos3xualité

Partagez ceci :

En interdisant la diffusion du film américain dénommé « Barbie »,  le ministre des Arts et de la Culture (Minac) Pierre Ismael Bidoung Kpwatt a appelé les acteurs de la  cinématographie à respecter les valeurs culturelles nationales.

Après une vague de remous qu’a suscité la diffusion du film américain « Barbie », le gouvernement vient d’interdire une nouvelle diffusion de ce long métrage.

Dans un communiqué de presse qu’il vient de signer, le ministre des Arts et de la Culture (Minac) Bidoung Kpwatt  dénonce « la prolifération des œuvres sans visas réglementaires, ni affichage des restrictions d’âges », par les distributeurs des films cinématographiques et audiovisuels, des exploitants des salles de cinéma, des cinéclubs, des télédiffuseurs, et des projections occasionnelles et au public.

Selon le membre du gouvernement, le visa délivré par son ministère avant toute diffusion et les restrictions d’âges « visent à respecter les bonnes mœurs et les traditions culturelles nationales et à barrer la voie aux influences négatives sur la jeunesse ». 

Ces mesures visent selon lui, à « garantir un minimum de vraisemblance avec des représentations culturelles camerounaises au travers des œuvres audiovisuelles et cinématographiques telles que les films, vidéos, vidéogrammes, spots publicitaires, enregistrements sonores, documentaires, etc. mais aussi et surtout à protéger l’identité nationale ».

Bidoung Kpwatt appelle ainsi les acteurs sus-cités à solliciter la délivrance « des autorisations préalables », avant la diffusion des œuvres cinématographiques.

Le film à polémique  « Barbie » a déjà été interdit dans  plusieurs pays. Certains estiment que cette production cinématographique fait la promotion de l’homosexualité.  Malgré l’interdiction, il  a déjà généré plus de 200 millions de dollars de recettes (environ 120 milliards de FCFA) dans le monde.

Essama Aloubou




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »