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Cameroun : le gouvernement accuse RSF et le journal « Le Monde »

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René Emmanuel Sadi, ministre camerounais de la communication le porte-parole du gouvernement accuse l’ONG de défense des droits des journalistes et le journal français d’avoir tenu des « propos injurieux » dans le traitement de l’information liée à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Le gouvernement camerounais vient de sortir de sa réserve, plusieurs semaines après le début des enquêtes initiées par le président Paul Biya à la suite de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Alors qu’il était attendu de communiquer sur le niveau d’avancement des enquêtes, le gouvernement camerounais s’est plutôt lancé dans un violent réquisitoire contre Reporters Sans Frontières, l’ONG de défense des droits des journalistes et le journal français Le Monde.

Les deux acteurs sont accusés par le porte-parole du gouvernement camerounais  « de profiter de l’assassinat de Martinez Zogo pour faire le procès du Cameroun ».

« Un certain nombre d’acteurs du monde médiatique, manifestement en mal de sensation et de notoriété, ont cru devoir prendre pour prétexte l’assassinat de Martinez Zogo….. pour faire le procès d’un Etat et d’un régime, à travers des propos excessifs voire injurieux, se risquant même à prophétiser maladroitement et inonsidérablement l’avenir du Cameroun », a indiqué d’entrée de jeu, le communiqué signé du ministre de la communication.

René Emmanuel Sadi accuse le journal français d’avoir assimilé le Cameroun à une monarchie, dotée d’une justice aux ordres, où prévalent la violence, le secret, le clanisme et la prédation et où le journalisme est un métier dangereux ».

Des propos non fondés selon René Emmanuel Sadi qui rappelle « le Cameroun est un Etat de droit où les libertés fondamentales, y compris la liberté de la presse, sont garanties et constituent les fondements de notre démocratie. »

On se rappelle que depuis la découverte du corps sans vie du journaliste Martinez Zogo, la communauté internationale s’était indignée du traitement qui avait été réservé au journaliste, avant son assassinat.  

Essama Aloubou




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