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Cameroun : une grève annoncée pour exiger l’augmentation du pouvoir d’achat

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Plus d’une dizaine de confédérations syndicales ont appelé les travailleurs du public et du privé à observer un mois de grève à partir du 15 février prochain.

Si rien n’est fait, les travailleurs du public et du privé pourront observer un mois de grève. En effet, le Cameroon Workers Forum (Cawof) qui regroupe onze confédérations syndicales, a annoncé une grève chaque lundi entre le 15 février et 15 mars prochains. L’objectif  de cette grève est de  forcer le gouvernement camerounais à augmenter le pouvoir d’achat des Camerounais. Pendant les jours de grève les travailleurs du public et du privé sont aussi invités à s’habiller en noir chaque lundi de grève.

« Pour les agents publics en particulier, la revalorisation de leurs salaires de 30 % afin, non seulement de rattraper le niveau des salaires de ce secteur d’activités il y a 30 ans (1993 – 2023), mais surtout de leur permettre de faire face au coût actuel de la vie », ont écrit les membres du Cawof.

Pour permettre aux travailleurs de faire face à la vie chère, le Cawof demande le relèvement du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) de 36 270 FCFA le mois à 100 000 FCFA le mois. Une proposition largement au-dessus de celle du gouvernement qui table pour un relèvement à 41 875 FCFA. Les syndicalistes ne ferment pas la porte à une discussion. « Le Cawof reste disposé à toute discussion de bonne foi visant à l’adoption des mesures sociales consensuelles comme il vient d’en être le cas au Niger ».

L’appel à la grève lancé par le Cawof  ne concerne pas seulement les travailleurs. Il vise  aussi à provoquer une augmentation  du pouvoir d’achat des retraités enregistrés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). Car le Cawof demande aussi un nouveau plafonnement de la pension vieillesse.

Depuis le début de la semaine, le gouvernement a concédé une augmentation de salaire de 5,2 % aux fonctionnaires, le Cawof dénonce « une véritable injure » qui ne saurait permettre aux agents publics de faire face à la vie chère, qui va s’aggraver avec l’augmentation des prix de l’essence et du gasoil à la pompe.

Essama Aloubou




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