Selon plusieurs sources, la proximité affichée de Lomé avec Bamako, mais aussi avec Ouagadougou et Niamey, susciterait l’« agacement » de nombreux États ouest-africains, qui jugent cette attitude « négative ».
« Ils jouent les parrains des putschistes, conclut une source, ce qui ne facilite pas les choses pour une Cédéao déjà affaiblie. »
Sollicitée par RFI, la diplomatie togolaise n’a pas souhaité répondre à ces mises en cause.
En effet, le Togo est directement pointé du doigt par plusieurs sources pour son « jeu trouble » et son « manque de solidarité » avec les autres pays de la Cédéao : « ils sont les seuls à parler encore avec le Mali, le Togo est devenu un émissaire informel des juntes », accuse un interlocuteur.