La plateforme Global Fire Power a publié son classement des puissances militaires pour l’année 2025. Au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, le Mali se démarque en occupant la première place.
Ce classement repose sur un PowerIndex : plus cet indice se rapproche de zéro, plus les capacités militaires conventionnelles d’un pays sont considérées comme élevées.
Le Mali : leader militaire de l’AES
Sous la présidence du général Assimi Goïta, le Mali a significativement renforcé ses capacités militaires pour faire face à des menaces terroristes persistantes. Grâce à des investissements stratégiques, notamment dans l’acquisition de drones de combat et d’aéronefs, l’armée malienne a accru son efficacité opérationnelle. Ce renforcement a permis au Mali de se classer 18e en Afrique et 104e au niveau mondial, faisant de lui la première puissance militaire de l’AES.
Le Niger : une position stratégique renforcée
Le Niger, classé 25e en Afrique et 119e dans le monde, occupe la deuxième place au sein de l’AES. Dirigé par le général Abdourahamane Tiani, le pays a également modernisé son armée, notamment grâce à ses ressources en uranium et à une stratégie d’autonomie militaire. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a engagé des efforts pour équiper ses forces avec du matériel lourd, consolidant ainsi son rôle de puissance régionale.
Le Burkina Faso : modernisation en cours
Le Burkina Faso, sous la direction du capitaine Ibrahim Traoré, se classe 31e en Afrique et 129e à l’échelle mondiale, complétant ainsi le podium au sein de l’AES. Malgré des ressources limitées, le pays a réussi à moderniser son arsenal, en mettant l’accent sur les drones de renseignement et de combat. Cette avancée technologique a amélioré l’efficacité de ses forces dans la lutte contre le terrorisme.
Une coopération renforcée face à des défis sécuritaires
La montée en puissance militaire des pays de l’AES s’inscrit dans un contexte régional marqué par des menaces persistantes de groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Pour faire face à cette instabilité, ces États ont non seulement investi massivement dans leurs armées respectives, mais ont également renforcé leur coopération militaire au sein de l’alliance.
Ce classement témoigne de la détermination des pays de l’AES à garantir leur souveraineté et à stabiliser une région confrontée à des défis sécuritaires complexes.