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Près de 200 civils sont morts à Khartoum dans de violents combats opposant depuis le samedi 15 avril, le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhane et le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des Forces de soutien rapide (FSR). Anciens alliés, ces deux chefs de guerre se disputent maintenant le pouvoir.
Les deux plus hauts responsables militaires avaient évincé ensemble les civils du pouvoir lors du putsch d’octobre 2021 et maintenant ils se retournent l’un contre l’autre.
La première raison est qu’ils ont été contraints d’annoncer leur plan pour intégrer les FSR aux troupes régulières. La deuxième est la présence depuis le règne d’Omar el-Béchir de nombreux officiers islamistes dans l’armée soudanaise, ce que le général Hemedti ne souhaite plus.
Des tirs et des explosions continuent de résonner dans la capitale soudanaise, devenue un immense champ de bataille, en ce cinquième jour des affrontements malgré les nombreux appels à la trêve. Les civils sont les premières victimes, vu que les combats visent les zones les plus densément peuplées de la capitale et des autres villes du pays.
