BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Africa top success / Côte d’Ivoire: Le gouvernement redessine Yamoussoukro

Côte d’Ivoire: Le gouvernement redessine Yamoussoukro

Partagez ceci :

yamoussocro
Yamoussoukro aura un nouveau visage d’ici 2030. Ainsi en a décidé le gouvernement qui, par le biais du ministère de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme vient de commettre le groupe franco-suisse Urbaplan, à l’effet de doter la ville d’un schéma directeur d’urbanisme.
Pour ce faire, tous les acteurs de la question se sont retrouvés le mercredi 21 janvier 2015 à l’occasion d’un séminaire dit de révision du schéma directeur d’urbanisme de la ville de Yamoussoukro.

Le préfet André Ekponon, préfet de la région du Bélier qui a ouvert les travaux, a rappelé que  les plus hautes autorités de l’Etat ont décidé de réactualiser les outils de planification urbaine de plus d’une trentaine d’agglomérations ivoiriennes. « L’ambition est d’offrir un cadre de vie qui réponde toujours mieux aux attentes des populations et qui permette aux opérateurs économiques de trouver des conditions-cadres propices au rayonnement de leurs activités » a-t-il expliqué, avant de souligner qu’au cours des années de crise militaro-politique vécues par la Côte d’Ivoire, des pratiques insatisfaisantes sont apparues dans nos villes et plus spécifiquement à Yamoussoukro.  Précisant que « ces pratiques doivent être stigmatisées et dénoncées car elles sont indignes de la vision qu’avait le Père de l’indépendance, feu Houphouët-Boigny, pour cette ville ».

Au nom du ministre, le directeur le l’urbanisme, Roland Bini a fait savoir qu’à ce jour, ce sont 250 localités du pays qui bénéficient d’un plan d’urbanisme directeur. « Malheureusement, poursuivra-t-il, les outils de planification urbaine devenus caducs pour la quasi-totalité et qui devraient favoriser leur évolution spatiale de manière cohérente, connaissent de nombreux problèmes liés à une urbanisation particulièrement accélérée ». Entre autres problèmes, a-t-il cité, « l’occupation anarchique des réserves foncières destinées aux équipements structurants, aux activités industrielles, artisanales et touristiques. Et  l’insuffisance des infrastructures de base pour satisfaire aux besoins d’une grande partie des populations urbaines ».

Source: Abidjan.net




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »