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Cette journée du 25 février 2023 a été marquée par la tenue des élections présidentielle, législatives et sénatoriales au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, avec 216 millions d’habitants. Ce triple scrutin a eu lieu dans un climat particulièrement marqué par de multiples crises tant économiques que sécuritaires.
Plus de 93 millions d’électeurs ont pris d’assaut les quelques 176.600 bureaux de vote répartis sur tout le territoire nigérian pour choisir un président parmi 18 candidats, ainsi que des députés et sénateurs.
Le président sortant Muhammadu Buhari, 80 ans, se retire après avoir effectué deux mandats, comme l’exige la Constitution.
Parmi les principaux candidats à la présidence notamment Bola Tinubu de l’APC, Peter Obi du Parti travailliste, Atiku Abubakar du PDP et Rabiu Kwankwaso du NNPP, le futur président du Nigéria héritera d’un pays profondément marqué par la criminalité, la pauvreté, l’inflation, les pénuries d’énergie, une économie en chute libre, un taux de chômage élevé chez les jeunes, la menace islamiste dans le Nord-Est et le vol de pétrole à grande échelle dans le Sud.
En dépit de l’accord de paix national, censé garantir des élections pacifiques, signé par les partis politiques et leurs candidats à la présidence le mercredi 22 février, on relève des violences, avec en particulier le meurtre d’un candidat au Sénat dans le Sud-Est du pays.
Les résultats officiels de cette journée de vote sont attendus dans 14 jours.
